le 14 novembre 2016Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Stéphane Hubac, en charge du déploiement opérationnel d’un programme lié à la gestion des connaissances chez ST Microelectronics, est intervenu lors des Lundis de l’Innovation le 14 novembre 2016.
L’objectif de cette conférence était d’aborder les problématiques relatives à la pratique scientifique, la créativité et l’innovation (incrémentale et/ou disruptive) dans le cadre de l’évolution fonctionnelle d’un système industriel complexe.
CRÉER UN TERREAU FAVORABLE A LA CRÉATIVITÉ
Après une présentation du concept de "system industriel", il nous a exposé une méthodologie de gestion dynamique des connaissances et des cas d’études.
A travers une description succincte du processus méthodologique (C-K FMEA) développé chez STMicroelectronics, il a pointé l’intérêt d’une prise en compte des apports conceptuels des "sciences de la nature" et des "sciences humaines". Ceci pour créer un terreau favorable à une mise en œuvre vivante des formes de la pensée et de l’expression, afin que s’exprime la créativité, tout en en gérant dynamiquement les connaissances et l’évolution fonctionnelle cohérente d’un système industriel complexe.
"80% de la connaissance utiles aux projets innovants existent déjà de façon "complémentaires" chez les acteurs au sein des structures. Mais ces connaissances "locales" sont souvent non utilisées "relativement" par les acteurs et restent des "concepts" sans utilité pratique cohérente. Le premier enjeu, dans un environnement complexe, sera de faire en sorte que les communautés se comprennent les unes les autres en vue de minimiser l’effet "tour de Babel".
LA GESTION DES CONNAISSANCES NÉCESSITE UNE STRATÉGIE GLOBALE
En effet, le sujet "Gestion des connaissances" quel que soit son champ d’application, ne se limite pas à la mise en œuvre d’un "système d’information" efficace, c’est-à-dire à la collection de données mises en forme dans le but de leur donner du sens. Le terme générique "Gestion des connaissances" reste souvent associé, de façon floue, à différentes activités fonctionnelles au sein des organisations, sans vraiment différencier la spécificité des blocks fonctionnels d’extraction de données, de création d’information, d’analyse, de synthèse et de savoir-faire dans l’action.
"Dans un même atelier, 70% des personnes ne se comprennent pas !"
Nous faisons l’hypothèse que ce dernier est finalement prépondérant dans l’utilisation par les acteurs au sein d’un système fonctionnel lors des processus de conception et d’exécution. Pour l’étayer, l’exposé a eu pour objectif d’apporter des réponses aux deux problématiques suivantes :
Comment améliorer les processus fonctionnels relatifs à la "gestion dynamique des connaissances" pour des individus au sein de leur communauté de pratique, mais aussi entre communautés de pratiques, en y incluant de façon efficiente et effective les aspects relatifs au "savoir-faire" dans l’action
Comment mettre en œuvre une stratégie globale de "gestion des connaissances" incluant la capitalisation, le transfert des savoir-faire pratiques et théoriques, depuis leur "genèse", issue de processus de créativité et d’innovation que décrivent par exemple la théorie C-K, jusqu’à leur mise en œuvre opérationnelle dans un environnement contraint et ce, par des individus œuvrant dans des communautés de pratiques différentes.
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